Après avoir passé 10 années à ne rider que du PE haute densité avec les customs de la marque Arin (dont le shaper Isaac Torre a pris une retraite méritée en 2018), je me suis retrouvé depuis presque 2 ans à tester d'aucuns des principaux pains de mousse présents sur le marché afin de les comparer. J'en profite aujourd'hui pour proposer un avis (bien sûr subjectif) qui pourra peut être éclairer quelques-un(e)s avec 6 tests de planches réalisés dans une eau plutôt froide (les meilleures vagues en Bretagne apparaissant souvent quand la mer se situe entre 10° et 14°).
En cette période particulière, il est nécessaire de soutenir les marques de bodyboard (de série ou de customs), leurs acteurs, les shops,; vous trouverez à la fin de ce test des classements et tableaux récapitulant la place des principaux noyaux en fonction des saisons bretonnes. En espérant que l'on puisse resurfer dès la fin du mois de mai, bon confinement à tous et plus que jamais courage au personnel soignant.
Abordons dans un premier temps quelques définitions succinctes liées au sujet:
les différents
cores, le
slick, l
'épaisseur et la
projection
Le slick
Il s'agit du bottom d'une planche, la surface qui est donc en contact avec le plan d'eau de façon plus ou moins prononcée. Il influe sur la projection, le flex ou la rigidité d'une planche.
On distingue 3 type de slicks:
Le
Surlyn Dupont, sans doute le meilleur slick à ce jour d'un point de vue flex, absorption des clapots et projection. On peut dire que cette surface de glisse encaisse les chocs des grosses réceptions tout en proposant un chouette rebond lors de l'engagement des manoeuvres. Il est utilisé par exemple comme revêtement des balles de golf.
C'est pour cela qu'il est en très grande majorité choisi pour les planches haut de gamme de toutes les marques. Il correspond au HDPP en réalité, mais en très bonne qualité et avec d'avantage de flex. Le Surlyn Dupont est une marque déposée. Toutes les boards de ce test ont ce slick.
Le
HDPP
Le "high density polypropylene" est le slick que l'on retrouve chez certaines marques. Pour surfer une de ses formes régulièrement (assez épaisse, "hard density"), il s'adapte très bien dans sa version rigide avec du PP basse densité, type 1.7pcf. Cela améliore la projection de la planche, mais ne pardonne pas les erreurs dans les vagues puissantes en dessous d'une certaine température.
Le
HDPE
High density Polyéthylene, c'est la version la plus souple et l'une des plus cheaps des slicks existants sur le marché, plutôt adaptée aux planches d'entrée de gamme.
L'épaisseur (thickness)
Hormis ses matériaux,
l'épaisseur d'une planche joue un rôle essentiel dans le flex de celle-ci quelque soit son pain de mousse.
Une bonne épaisseur, standard ou supérieure à 5,5 cm au milieu d'un deck peut accentuer la projection dans des vagues faciles mais rigidifiera de facto le noyau.
Une board à contrario inférieure à 5,4 cm, donc fine, gagnera selon sa construction en contrôle sans forcément perdre de projection en eau froide (dans des bonnes vagues).
Ceux qui sont intéressés peuvent se replonger dans cet article de 2013 qui abordait brièvement la question du volume et du shape (thèmes qui ne seront pas abordés aujourd'hui) dans les petites vagues d'été: spit1997.com/summer-boards
L'indice
PCF (pounds per cubic foot)
Vous verrez souvent ces trois lettres dans la composition de votre planche. Pour faire simple c'est un indicateur du taux de compression de la mousse Polyéthylène et polypropylène (et plein d'autres mousses qui n'ont rien à voir avec le bodyboard). L'indice 1.9pcf jusqu'à 2.1pcf pour le PP veut dire qu'il est très dense, et donc adapté aux eaux chaudes car rigide. Le NRG est à 1.7pcf, donc moins compact par exemple. Les shapers, les marques, utilisent des combinaisons, des superpositions de ces indices pour concevoir les noyaux de leurs planches.
Le polyéthylène haute densité
Ce pain de mousse aussi connu sous le nom de HD30 est utilisé par plusieurs marques en Europe : pour Arin, Isaac Torre (shaper) le nommait Airlight core, Gato (shaper) de Refresh le nomme le Cell core et Mathieu Desaphie le Airflex core pour sa marque Milk (planches aussi shapées par Gato). La marque de customs française Primo (Peio Maget) utilise aussi ce matériau sous son appellation HD30.
Techniquement la projection du PE haute densité est impressionnante, ce matériau est extrêmement léger et il rebondit aisément au contact d'une lèvre ou de la mousse. Assez étanche, il réagit très bien dans des eaux comprises entre 11 et 16 degrés. La prise en main d'une board en PE HD est souvent instantanée.
L'un de ses inconvénients est qu'il peut au bout d'un certain temps se "tordre" légèrement d'un point de vue longitudinal et transversal avec les succession de pressions exercées entre les coudes, les mains sur le rail et le bassin. Cela reste épisodique et n'empêche pas de rider la planche.
Le polypropylène basse densité
Le PP low density (PP 1.6pcf À 1.7pcf) est un core offrant les mêmes performance que le PP 1.9pcf en terme de projection mais adapté aux eaux plus froides comme le PE HD cité avant.
De 2008 à 2010 les marques ont proposé sur le marché des nouvelles combinaisons de core pour tenter de proposer une alternative au polyéthylène 2.4pcf dont le soucis résidait (c'est toujours le cas) dans son manque de projection. La première provenant de chez MEZ s'appelait le 3D core (2 fines couches horizontales de PE 2.4pcf entourant du PP 1.9pcf) et l'autre le Tri-core produit chez AGIT (même principe que le 3D core mais avec une composition en verticalité, PE au nose, PP au centre et PE vers le tail). Assez lourds, prise d'eau au niveau des collages, ces premières expérimentations ont vite laissé place au PP basse densité vers 2011, sous les deux appellations NRG et EFC.
Le NRG+, ce core que l'on retrouve le plus depuis quelques années pour les planches eaux froides de chez MEZ est par exemple composé d'une couche fine à haute densité (pp1.9pcf) et une couche plus épaisse à densité plus faible en 1.4pcf appelée NRG.
Concrètement le PP basse densité NRG+ (qui est présent dans le test) est un pain de mousse assez léger et plus ou moins similaire en termes de ressenti au PE haute densité bien qu'il soit un peu plus rigide et très légèrement plus lent en réactivité.
L'un des inconvénients de ce pain de mousse est qu'il peut, comme le polypropylène 1.9pcf se plier en rocker inversé lors de variations fortes de températures. Il a aussi tendance à être moins étanche que le PE haute densité mais globalement plus durable dans le temps.
Il existe aussi un PP basse densité en 1.2pcf, plus flex mais aussi plus fragile, il peut-être utilisé comme couche pour accompagner le noyau principal en EFC ou NRG par exemple d'une planche ou tout simplement comme mousse principale sur les planches de petit gabarits, pour les eaux froides.
Le polyéthylène
C'est l'un des premiers core utilisés pour les bodyboards. Anciennement appelé DOW, il est très efficace pour donner du contrôle dans des sections creuses et puissantes. Par contre, il ne donne que très peu de projection. Il est très souple et peu durable (il peut se plier facilement donc), au point que les boards en PE 2.4pcf sont la plupart du temps combinées avec un mesh et 2 stringers. C'est le core le plus lourd du marché. Les bodyboarders de haut niveau n'utilisent pratiquement jamais de PE au profit de noyaux plus rigides même en eau froide, en jouant avec le côté usé qui peut offrir le minimum de flex requis avec un rebond plus efficace que le PE.
La projection
Revenons enfin sur une notion qui reviendra régulièrement ici.
Il s'agit selon moi du ressort qu'offre une planche au moment où vous engagez une manoeuvre au contact de la lèvre ("le lip") de la vague. On cherche tous une board avec le maximum de projection c'est à dire une adéquation optimale entre le volume, la répartition de celui-ci, le shape, le core et le slick.
Comme je l'ai précisé en intro, chaque bodyboarder fonctionne selon ses habitudes, ses références et surtout son but.
J'ai croisé bon nombre de riders bretons qui surfaient en PP (1.9pcf 1.8pcf) cet hiver et qui, après quelques échanges me disaient qu'ils préféraient sacrifier une partie du contrôle pour garder de la vitesse et de la projection. C'est pour certains aussi une question de budget, le polypro étant le matériau le plus costaud pour un bodyboard, il peut perdurer à travers les saisons en restant fonctionnel à surfer.
L'idéal selon mon avis lorsque l'on surfe du PP + 1 stringer en eau froide est de diminuer la taille de la planche de 0,5 pouces par rapport à sa taille de planche habituelle, histoire de gagner en contrôle à minima lors des changements de trajectoires.
Toujours est-il qu'il n'y a pas de règles; sur les 3 bodyboarders pros qui sont venus via
Gwen Renambot de
Surfing des Abers chaque mois d'octobre depuis 3 ans dans le nord finistère, tous surfaient en PP (
Ben Player en ISS sans stringer,
Jared Houston en ISS avec le stringer midflex et
Jeff Hubbard en PP avec un stringer classique). Seul
Ben player expliquait qu'il attachait une importance capitale à garder un flex prononcé en fonction des températures et de sa position géographique; Jeff et Jared précisaient quant à eux qu'il préféraient toujours garder le maximum de projection quelque soient les températures d'air et d'eau.
Avant de commencer le test, pour ceux qui se demanderaient comment surfer sans stringer avec les planches dotées de l'ISS, j'ai opté pour une méthode assez simpliste consistant à sacrifier un stringer "midflex" (20% carbone, 80% fibre) en le sciant à la base:
TEST 1
NMD Ben Player Quad Concave ISS
Core: PP 1.9pcf
0 stringer
Crescent tail
Conditions off shore et onshores, 1M20 facile à lire
Température de l'eau: 12 degrés
Température extérieure: 11 degrés
Sur les longs murs tendus lorsque le vent est off shore, le PP ISS sans stringer offre le flex idéal pour utiliser son rail dans toutes les sections de la vagues. Couplé au crescent tail, cette combinaison permet un surf dans la poche avec beaucoup de précision dans les carving et les rotations.
Sur les sessions onshore, le pp réagissait mal ne pouvant absorber le clapot.
Janvier et février semblent trop froid pour surfer l'ISS sans stringer, moins de contrôle, planche qui 'tape' à la surface de l'eau.
Le PP sans stringer est donc fonctionnel sur une petite fenêtre d'utilisation, lorsque le plan d'eau est clean et la température d'eau comprise entre 12° et 13°. Au dessus il faut au minimum un
stringer midflex au risque d'endommager au niveau des coudes le pain de mousse à la moindre grosse réception.
Ressentis en aparté sur le Quad Concave:
Ce bottom avec 4 mini channels est efficace en terme de glisse uniquement dans des conditions offshore, on sent une accélération de la vitesse au planning, et globalement une relance optimisée. Par contre une très légère sensation de frottement sur les rotations par rapport aux channels classiques.
TEST 2
NMD Base Pro ISS 42,5"
Core: NRG+
0 stringer
Crescent tail
Vague puissante, conditions difficiles
Température de l'eau: 11 degrés
Température extérieure : 9 degrés
J'ai pu tester cette planche qui provient du shop bodyboard HQ en Angleterre; l'idée étant de surfer le NRG+ sans stringer dans des conditions de températures d'eau et d'air froids.
Etant donné que ce modèle est en crescent, je le surfe 1/4 de pouces au dessus de mes planches habituelles en bat tails (pour info je mesure 1M87 actuellement pour 78kg).
Malgré la taille et le volume de la planche, le NRG+ ISS sans stringer est le combo le plus flex de ce test, avec une projection acceptable. Le Crescent tail aide aussi pour le contrôle dans les sections les plus puissantes.
Le ratio légèreté/flex est le principal atout de cette combinaison de matériaux facilitant des démarrages assez anticipés sur les vagues.
Il y avait une différence notable entre le fait de rider l'ISS NRG avec un stringer midflex et sans rien mais peu de différence en terme de projection.
La légèreté du NRG permet de placer facilement la planche sur le rail dans les sections critiques offrant de la puissance. Par contre, pas d'accumulation marquée de vitesse sur une longue épaule.
Le NRG+ sans stringer ne fonctionne donc qu'au milieu de l'hiver et n'est à utiliser que sous certaines conditions. Comme pour le pp ISS sans stringer, une utilisation dans des eaux un peu moins froides risque d'endommager irrémédiablement le pain de mousse.
Avec un stringer midflex, cette planche rejoint presque le même ratio de flexibilité que les planches en NRG+ 1 stringer hors ISS, à voir au test 4.
Science delta bat tail 42" modèle 2018
Core: polyéthylène 2.4pcf
2 stringers
Bat tail
Conditions: 1M creux, petits tubes
Température de l'eau: 11 degrés
Température extérieure : 10 degrés
Le polyéthylène est le core le plus lourd de ce test, idéal pour garder du contrôle et générer de la vitesse dans les pentes de la vague. fonctionne bien dans les vagues creuses et rapides qui ouvrent, sur les slabs notamment.
La combinaison PE 2.4 avec deux stringers était la plus lourde en poids de ce test. C'est une question de feeling, le poids permet d'accrocher le rail et de proposer un surf appuyé, pour avoir par exemple vu et testé les dernières Found (en pp mais un peu lourdes), il est clair que Mitch Rawlins utilise le poids de ses planches pour favoriser son surf puissant.
Néanmoins dans le cas du PE ici, je n'ai pas du tout été convaincu. Sans doute une question d'habitude et un angle d'approche qui n'était peut être pas le plus adapté.
J'ai trouvé les démarrages plus lents, certes du contrôle dans les sections critiques mais vraiment trop peu de relance par rapport au nrg+ et au PEHD, c'est à dire une prise de vitesse beaucoup moins flagrante. En terme de projection, même ressenti avec mois de ressort.
TEST 4
QCD custom 42,3"
Core NRG+ / mesh
1 stringer 20%carbone / 80% fibre
Bat tail
Conditions: 1M20 creux, tubes
Température de l'eau: de 11° à 14°
Température extérieure : de 10° à 15°
Ce core est un peu plus rigide que le Polyéthylène haute densité et est un peu moins fonctionnel sur les mois les plus froid de l'année en Bretagne (de janvier à mars en somme).
Mes ressentis sur le NRG+ sont plutôt très bons, légèreté et projection avec le flex nécessaire au printemps et à l'automne. Par contre dès fin janvier cette année 2020 je ressentais moins de contrôle, des démarrages plus tardifs et une planche qui épouse moins la forme de la vague au moment de remonter taper une section.
Sur les périodes d'automne et de printemps, les températures comprises entre 12 et 16 degrés sont idéales en terme de projection, de relance et de drive avec une bonne capacité à garder la vitesse sur des longs bottoms.
Le NRG+ semble être somme toute le core le plus adapté globalement sur l'année en Bretagne, c'est à dire dans des eaux comprises entre 12 et 16 degrés.
TEST 5
Refresh 42,25"
Core: Cell core (polyéthylène haute densité)
1 pro stringer (16mm) + 2 flex stringers (125mm)
Bat tail
Planche assez épaisse (5,6cm)
Conditions: 1M creux, vague à manoeuvres type spins, reverses, ars
Température de l'eau: 11 degrés
Température extérieure : 9 degrés
Cette combinaison de core permet vraiment de donner du contrôle sans omettre une facilité dans la prise de vitesse; Avec un rail épais, le cas échéant sur ce custom, la projection en est accentuée sur certaines sections fonctionnelles dans des petites vagues. Dès que les conditions prennent en taille, il y a par contre une perte directe de maniabilité occasionnant une certaine lenteur lors du changement de trajectoires et moins de contrôle du rail dans les sections creuses. Voilà toute la problématique que peut engendrer le questionnement de l'épaisseur d'une planche.
La différence entre le cell core avec 1 stringer 16mm / 2 flex stringers et 2 stringers 16mm est assez peu flagrante en terme de flex.
TEST 6
Arin custom 42,25"
Core: Airlight core (PE haute densité)
2 stringers (16mm)
Bat tail
Planche fine de 5 cm
Conditions: 1M20 avec sections
Température de l'eau: 10,8 degrés
Température extérieure : 9 degrés
Ce custom Arin est le dernier que je continue de surfer depuis que le shaper Isaac torre ne fabrique plus de board.
C'est une planche particulièrement fine en épaisseur (5cm) pour sa longueur (42,25")
La combinaison en Polyethylène HD avec 2 stringers donne dans ce cas un ressenti de flex plus prégnant qu'avec la Refresh en 5,5 cm d'épaisseur et que le NRG+ / 1 stringer
C'est clairement la planche qui permettait les démarrages les plus anticipés de toutes les planches de ce test et offrant le plus de contrôle dans les parties creuses sans réduire la relance dans conditions difficiles. La finesse des rails permettaient de placer la board facilement dans les tubes, sans être à l'arrêt. Elle perdait cependant et logiquement beaucoup en vitesse dès que les vagues passaient en dessous d'une certaine taille et puissance. Néanmoins il me paraît clair que cette combinaison de matériaux est la plus adaptée dans le vrai froid breton.
Voilà, il manque la combinaison 2C et 3C de chez Gato (milk, refresh), le nrg+ avec un stringer flex, le pp avec un stringer flex, et bien d'autres comme le pp qu'utilisent les shapers japonais qui semble différent de tout ce qui existe sur le marché comme chez Cleave ou Rockwave. J'essaierai de réaliser un autre test avec ces marques l'an prochain.
Pour résumer, petit classement du ratio flex/projection/contrôle/drive (en partant du principe que vous surfez ces noyaux avec un slick Surlyn) pendant l'hiver breton:
1---Polyéthylène haute densité /
2---NRG+
2---Polypropylène 1.9pcf / sans stringer
3---Polyéthylène 2.4pcf
L'automne et le Printemps:
1---NRG+
2---Polyéthylène Haute densité
3---Polypropylène
L'été (même si la température de l'eau peut paraître plus faible qu'aux Canaries par exemple, je prends en compte la température de l'air et surtout la faible puissance de la houle avec notre plateau continental):
1---Polypropylène
2---NRG+
3---Polyéthylène haute densité
Sous une autre forme, le fonctionnement optimum des combinaisons de cores pour la Bretagne en fonction des saisons, ici aussi je pars du postulat que chaque pain de mousse cité est accompagné d'un slick Surlyn Dupont:
Core
|
NRG+ mesh
/
PE HD
/
2 stringers
|
PE HD
2 stringers
+ faible épaisseur de planche
|
NRG+ ISS sans stringer
|
PP ISS sans stringer
|
PE
mesh
2 stringers
|
Optimum
|
Septembre Octobre Novembre Décembre Avril Mai
13° > 15°
|
Octobre Novembre Décembre Janvier Février
Mars Avril
10° > 13°
|
Janvier Février Mars
10° > 12°
|
(off shore) Mars Avril Mai
Novembre Décembre
12° > 14°
|
Janvier Février Mars
10° > 12°
|
Flex
|
Juin Juillet Août Septembre
15° > 17°
|
Juin Juillet Août Septembre Octobre
14° > 17°
|
Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
12,5° > 17°
|
Juin Juillet Août Septembre Octobre
14,5° > 17°
|
Juin Juillet Août Septembre
15° > 17°
|
Rigide
|
Janvier Février, mi Mars
10° > 11°
|
|
|
Janvier Février Mars Avril
10° > 12,5°
|
|
Core
|
PP 1.9
1 stringer
|
PP ISS
stringer
softflex
|
PP ISS
stringer
midflex
|
Optimum si la planche est bien "faite" (marquée)
|
Juin Juillet Août
Septembre
15° > 17°
|
Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre
14° > 17°
|
Juin Juillet Août Septembre
15° > 17°
|
Un peu rigide
|
Avril Mai
Octobre Novembre
12,5° > 14°
|
Avril Novembre
12,5 > 14,5°
|
Avril Mai Octobre Novembre
12,5° > 14°
|
Très rigide
|
Décembre Janvier Février Mars
11,5° > 12°
|
Décembre Janvier Février Mars
11,5° > 12°
|
Décembre Janvier Février Mars
11,5° > 12°
|
Crédit photos: Jacques Kerveillant / Julio Ificada / Jérémie Hascoët / Mathieu Jonneaux / Ronan Gladu