Il y a trois semaines je recevais ça sur ma boîte:
davo fever
Semaine pro tu sera sur BMO?
J t filerai Trash
La biz Fred
En 2006 j'ai eu la chance d'assister à l'avant première de "VIDEO" dans un cinéma de Wollongong avec la présence entre autres de Ben Player, Chris James, Hardy et .. Todd Barnes, un jeune gars du coin dont je n'avais jamais entendu parler. Quelques jours auparavant on surfait sur Mysticks en compagnie de son frère, à discuter justement de son premier film et je crois bien que c'est lui qui m'avait donné l'envie d'y aller;
Je n'ai pas été étonné en apprenant que ce Todd Barnes avait monté le dernier opus des Nofriends quelques mois plus tard; et quand THRASH est sorti fin 2008, j'ai retrouvé à trente ans la même sensation qu'avec certaines vidéos de Brian Stokes 10 ans auparavant; le truc qui fait qu' inéluctablement tu laisses CE film tourner chez toi la veille des bons jours de swell.
Presque 6 mois avant la sortie de TRASH (sa dernière vidéo, donc), quelques médias australiens (bon ok, surtout Le Boogie) l'annonçaient comme l'un des meilleurs dvd de bodyboard jamais réalisé. Et effectivement ... J'ai adoré au point d'écrire cette review.
A mon avis Todd Barnes a compris beaucoup de choses et il aime brouiller les pistes; Vivant dans le NSW, il a une sensibilité artistique qui saute aux yeux. C'est un écorché, et ça n'a jamais étonné personne qu'il traîne souvent avec des gars comme Thomas Robinson (que je lis ou entends souvent qualifié de "perché" (hahaha)); sérieusement, c'est une aubaine que ces personnalités existent encore dans le bodyboard aujourd'hui.
Je reviens à TRA SH;
Pas de boîtier comme pour le précédent, dommage; mais une pochette cartonnée ( dans un esprit "minimaliste" qui colle bien avec le titre (trash peut signifier:"Worthless or offensive literary or artistic material" ou "A person or group of people regarded as worthless or contemptible")
La voix de Mike Stewart d'entrée de jeu avec ses ressentis sur le monde d'aujourd'hui "annonce la couleur"; sur fond de visuel subliminal décrivant le chaos planétaire et la déchéance humaine, Stewart exprime son inquiétude quand à l'avenir des vivants; il le dit lui même avec ses mots; la population mondiale s'accroît de façon exponentielle avec tout le négatif que l'on connaît à l'humain sans que l'on puisse y remédier pour l'instant. Cela m'a tout de suite fait penser à certaines séquences dans "The Inside" de Scott Carter, et surtout à une vidéo de monsieur Stokes (ok c'est la dernière fois que je parle de lui), FORGIVEN, dans laquelle il usait de la même dynamique;
On y retrouve entre autres les meilleurs spots de la côte est australienne (pas vraiment étonnant) et pour le dernier volet de sa trilogie aux titres quasi homonymiques Todd Barnes propose une session à Nuggen (Bawley point) filmée d'un hélicoptère, super intéressant à voir de cet angle; Shipstern en tasmanie (chapitre "van diemens" en référence à deux européens qui avaient découvert et nommé l'île ainsi en 1642) avec notamment Harley Ward l'un des jeunes locaux qui impressionne un peu par son niveau d'engagement là bas...; Black Rock, aussi appelé "ozzie pipe" ou "summer cloud bay" (jamais vu un spot avec autant de noms) filmé en gros plan; Thomas Robinson y donne un vraie leçon, James Kate et Player idem avec un morceau de Toubab Krewe qui colle bien au chapitre. S'en suivent aussi une séquence sur la saison 2012 d' hawaii, un profile de Rawlins (sa glisse sur les droites mexicaines est hallucinante); Western australia avec un de ses spots super connu (que l'on voyait parfois dans les videos de Chris Stroh, il me semble que le nom est Carnarvon, envoyez moi un mail si je me plante) où Chris James se prend à la fin une une boîte énorme; et enfin les îles Samoa (bonus), Arica, le fronton.
Todd Barnes est un putain de créatif, les enchainements d'un chapitre à l'autre ont l'air si simples et si faciles, mais il n'en est rien, c est juste lui qui est bon. Comme pour chacun de ses précédents films, il a aussi eu du goût la bande son (Uti, blitz, sikae, diagonal)
La vidéo se finit sur une sorte de feu d'artifice impressionnant après le générique avec un patchwork de tricks twistés dans tout les sens.
L'une des images qui m'a marqué est peut être le line up à teahupo à la fin de l'intro; On voit aussi deux vagues de la légende Spencer Skipper de passage en oz en 2012, et une barrique à Shark Island du local et vétéran Dave Ballard (pour les innocents révisez vos classiques ici: http://bodyboardmuseum.com.au/tag/dave-ballard/). Bref rien que pour ça tout le monde devrait l'acheter.
L'une des images qui m'a marqué est peut être le line up à teahupo à la fin de l'intro; On voit aussi deux vagues de la légende Spencer Skipper de passage en oz en 2012, et une barrique à Shark Island du local et vétéran Dave Ballard (pour les innocents révisez vos classiques ici: http://bodyboardmuseum.com.au/tag/dave-ballard/). Bref rien que pour ça tout le monde devrait l'acheter.
2006: VIDEO
2008: THRASH
2010: THRASH'D
2013: TRASH
2010: THRASH'D
2013: TRASH
ITW par théo sur Sponger City en 2007:
Sinon le dvd est dispo ici: